Lorsque chaque organisation aborde la perspective du changement, il peut y avoir de la peur, de l'incertitude et des doutes. Nous avons participé à de grandes réussites et à des échecs cuisants en matière de transformation numérique et de migration vers le cloud. Le chemin du changement est semé d'embûches et de pièges. Nous espérons que les connaissances et les enseignements présentés ici vous serviront de guide fiable et vous aideront à éviter ces problèmes tout en profitant des avantages qui en découlent.
En lisant cet article, vous vous demanderez peut-être qui est "nous". S'agit-il d'un groupe de personnes tapant sur un seul clavier ? Dans l'esprit, oui. Improving compte plus de 1000 Improvers, et chacun d'entre eux possède des dizaines de leçons durement apprises. Un groupe d'entre nous s'est réuni pour partager ces histoires, et cet article est le résultat de cet effort. "Nous", ce sont tous ceux qui ont ressenti la douleur d'une adoption précoce, qui ont trébuché lors d'une mise en œuvre sans documentation, qui ont emprunté des chemins qui ont échoué, ou qui ont navigué en changeant de plateforme pour trouver un succès durable.
"En lisant l'article, vous vous demandez peut-être qui est "nous" ? S'agit-il d'un groupe de personnes tapant sur un seul clavier ? Dans l'esprit, oui. Improving compte plus de 1000 Improvers, et chacun a des dizaines de leçons durement apprises...."
Le nuage
Ce concept semblait si facile à comprendre il y a 20 ans. Il s'agissait simplement des serveurs de quelqu'un d'autre, même si nous ne l'envisagions pas de cette manière à l'époque. Nous pouvions les gérer de la même manière que nous gérions les nôtres, et ce n'était qu'une autre façon d'aborder la virtualisation. Cela semble très éloigné de ce que nous connaissons aujourd'hui. Nous avons tellement d'offres ____-as-a-service (_aaS) provenant de deux fois plus de fournisseurs. C'est déroutant ! Il semble que de nouveaux fournisseurs et de nouvelles offres apparaissent chaque jour, créant ainsi un vaste ensemble de jargon prêt à bondir sur quiconque tente d'en comprendre la portée. En traçant la voie du changement, nous pouvons aussi éviter le jargon. Nous essaierons de mettre le jargon en parathèse après l'explication en texte clair.
Les plates-formes en nuage, comme celles présentées à droite, reposent sur l'idée qu'il est plus efficace (c'est-à-dire moins cher) d'exploiter des environnements virtuels à grande échelle que de le faire à plus petite échelle. Cette idée, qui consistait à offrir aux entreprises une plateforme pour exploiter leurs serveurs virtuels, s'est transformée en offres plus spécialisées. Cependant, il est important de garder à l'esprit que cette idée de base est à l'origine de toutes les plateformes de cloud computing. Nous allons explorer quelques-uns des principaux domaines d'offre qui constituent l'essentiel du nuage moderne, ainsi que quelques domaines émergents qui seront essentiels dans les années à venir.
Les plates-formes en nuage, comme celles présentées à droite, reposent sur l'idée qu'il est plus efficace (c'est-à-dire moins cher) d'exploiter des environnements virtuels à grande échelle que de le faire à plus petite échelle. Cette idée, qui consistait à offrir aux entreprises une plateforme pour exploiter leurs serveurs virtuels, s'est transformée en offres plus spécialisées. Cependant, il est important de garder à l'esprit que cette idée de base est à l'origine de toutes les plateformes de cloud computing. Nous allons explorer quelques-uns des principaux domaines d'offre qui constituent l'essentiel du nuage moderne et quelques domaines émergents qui seront essentiels dans les années à venir.
Productivité bureautique et espace de travail numérique
Proposer une solution packagée en tant que service hébergé est une vieille idée. Vous souvenez-vous de l'époque de la guerre des hébergeurs de messagerie (Hotmail, Gmail, AOL mail, Yahoo mail, etc.) ? À l'époque, ils fournissaient simplement un serveur de messagerie et un portail d'accès en tant que service. Cette idée s'est maintenant étendue à la productivité bureautique et à l'espace de travail numérique, qui ne cesse de s'étendre. Le nombre d'outils que la plupart des gens utilisent chaque jour a considérablement augmenté. Nous utilisons le partage de fichiers, l'édition de documents, les feuilles de calcul, les outils de présentation, la vidéoconférence, le chat et les espaces de collaboration. S'ils sont correctement utilisés, tous ces outils peuvent désormais communiquer entre eux, créant ainsi un réseau enchevêtré d'interactions dont nous sommes devenus dépendants. La principale proposition de valeur dans ce domaine est qu'au lieu d'essayer d'héberger et de coordonner une douzaine de systèmes différents, nous pouvons acheter une plateforme intégrée en tant que solution (ou pour les plus aventureux, nous pouvons acheter des services auprès de 2 à 6 fournisseurs et les relier nous-mêmes).
Développement et déploiement d'applications
Le développement d'applications continuant d'aller plus vite et devant s'attaquer à plus de choses, il y a de la place pour les entreprises qui essaient d'optimiser les plates-formes de travail des équipes de développement. Cela se traduit par des outils comme Atlassian, GitHub Enterprise et Azure DevOps. Bien que chacun d'entre eux apporte une saveur différente, ils tentent tous de rendre les journées des développeurs plus agréables, plus faciles et, en fin de compte, plus productives. C'est là que réside la proposition de valeur pour ce type d'adoption du cloud. L'argument de la plateforme intégrée est tout aussi fort ici, mais les développeurs recherchent souvent les meilleures solutions pour ces types d'outils. Cette combinaison en fait un champ de mines de problèmes potentiels que nous examinerons prochainement.
L'infrastructure, la bonne vieille infrastructure
Les serveurs, les réseaux et l'infrastructure sont passés par le cycle "distant à local à distant" le plus souvent parmi toutes les offres que nous explorons ici. Il serait facile de supposer que ces migrations dans le nuage se déroulent le mieux possible grâce à l'expérience de l'industrie. Malheureusement pour les responsables de l'infrastructure, ce n'est pas le cas. Les technologies qui ont déclenché chaque cycle sont sensiblement différentes. "La virtualisation des serveurs correspond à l'infrastructure conteneurisée, tandis que l'infrastructure edge/serveur est comparable à une introduction à la génétique en classe de 6e pour la cartographie du génome humain. Ils travaillent et décrivent tous deux le même problème, mais l'un d'entre eux est beaucoup plus nuancé et complexe. Dans ce cas, l'argument porte généralement sur la manière d'aborder l'informatique en nuage : "Devons-nous nous isoler de l'hôte de l'informatique en nuage afin de pouvoir changer plus facilement à l'avenir ? (agnostique par rapport à l'informatique en nuage) ou "Tirons-nous parti des technologies spécifiques à l'informatique en nuage pour faciliter le travail, mais pour rendre plus difficile le passage à un autre fournisseur à l'avenir ? (<cloud platform> native i.e. Azure native)
Analyse des données et intelligence artificielle
L'espace d'analyse des données innove progressivement depuis plus de 20 ans, et les offres en nuage tentent de distiller cette innovation dans un ensemble d'outils facilement accessibles. Ces outils couvrent le stockage des données, l'analyse (nous y reviendrons dans un instant) et la visualisation/le reporting. Dans chaque cas, la proposition de valeur est que l'intégration permet d'augmenter la vitesse et de réduire le coût de développement.
*Attention - le battage traditionnel de l'IA arrive Dans un avenir très proche (1), nous disposerons d'une IA pleinement fonctionnelle (2) pour nous aider dans tous les domaines (3). Elle apportera à nos entreprises et à notre monde des connaissances (4) qu'aucun humain n'aurait pu voir (5). *Fin de l'avertissement - Ajout de notes de bas de page pour la traduction*
1 Dans les 2 à 200 prochaines années. 2 Fonctionnant sur quelque chose de nouveau, mais pas entièrement construit. 3 Tout ce que nous lui demandons de faire, et pour lequel il n'échoue pas de façon terrible. 4 Cela peut être incroyablement précieux, ou naïf comme les observations d'un enfant de 3 ans qui voit un avion pour la première fois. 5 Sans effort considérable et sans mémoire parfaite.
L'espace de l'apprentissage automatique, de l'apprentissage profond et de l'intelligence artificielle regorge d'innovations, et les cas de valeur qui s'y rapportent deviennent plus solides qu'auparavant. La principale proposition de valeur pour le consommateur de ces services est de ne pas avoir à développer sa propre infrastructure. Cela permet d'économiser un coût d'investissement important dans les systèmes d'analyse, l'infrastructure et l'expertise. Les producteurs de ces outils y trouvent également leur compte, car plus il y a de données, plus les systèmes d'analyse de données sont performants.
Les sentiers battus vers l'informatique en nuage et les échecs de la migration numérique
À l'heure où les coûts de remplacement et de maintenance d'un centre de données propre sont élevés, de nombreuses entreprises commencent à considérer le nuage comme une alternative potentielle. De même, le développement d'applications s'accompagne souvent d'une conversation sur les technologies de l'informatique en nuage. L'évaluation du passage au nuage est complexe et certains pièges peuvent conduire à des erreurs. Abordons quelques-uns d'entre eux, car ce sont les chemins les plus fréquentés qui mènent à l'échec en matière de migration.
Le plus souvent, on entend dire que "le nuage est moins cher en termes de coût de service et de coût de gestion". Cela peut être vrai si l'on ne considère qu'une partie des chiffres en jeu. Il est facile de ne considérer que cette partie, car la gestion de l'informatique dématérialisée comporte des coûts et des considérations qui ne sont pas typiques de la gestion d'un centre de données. Le coût total et la gestion de la version en nuage de votre infrastructure dépendront fortement de la manière dont vous aborderez votre migration (et cette approche modifiera le coût de la migration).
Nous entendons souvent parler de l'approche typique d'une migration physique vers un nuage virtuel comme étant le "chemin le plus rapide vers le nuage". Bien qu'il soit plus rapide de migrer de cette manière, nous échangeons la vitesse de migration contre le coût des opérations et la facilité de gestion. L'informatique dématérialisée peut faire fonctionner vos serveurs virtuels exactement comme ils sont dans votre infrastructure, mais elle n'est pas typiquement structurée pour l'environnement dématérialisé. N'oubliez pas que la proposition de valeur du fournisseur d'informatique en nuage est de fonctionner plus efficacement à l'échelle, de sorte que le fait de disposer de vos serveurs, d'une unité centrale dédiée, de la mémoire vive et du stockage est coûteux. La virtualisation peut y contribuer, mais en fin de compte, elle est la moins optimisée pour les objectifs de la plateforme. Si nous voulons mettre en œuvre la plateforme à contre-courant, nous devrons gérer nos serveurs, notre réseau et nos charges de travail plus directement, en traitant cela comme un espace loué dans un centre de données plutôt que comme une plateforme.
Le mélange de nos applications actuelles et des services de la plateforme, tels que l'authentification, la sécurité, les ajustements à la demande et de nombreuses autres fonctionnalités, est plus complexe et permet de réaliser des économies en termes de coûts et de gestion. Pour les exploiter, nous devons décomposer notre infrastructure en ses éléments constitutifs. Le stockage des données, la messagerie, les applications et bien d'autres devront être dissociés pour mettre en place ces services. Ce travail devra être effectué en amont de la migration. Cependant, il peut permettre de réduire considérablement la gestion et le coût de l'infrastructure en nuage.
Nous pouvons adopter une approche entièrement conteneurisée pour nos applications, en exploitant Docker et des technologies comme Kubernetes pour compartimenter notre infrastructure. La flexibilité dans le déploiement de l'infrastructure et la gestion de ces éléments par le biais de la plateforme sont automatisées sur les trois grandes plateformes (AWS, Azure, GCP). Cela peut commencer par un effort de l'infrastructure, mais la maintenance à long terme devra inclure les équipes de développement d'applications. Changer les mentalités pour que l'infrastructure soit l'affaire de tous nécessitera un important travail de gestion du changement. L'infrastructure en tant que code (versionné, vérifié dans un référentiel et automatisé) est un excellent objectif. Pourtant, de nombreuses organisations n'atteignent pas ces objectifs en raison du travail caché (et considérable) que les équipes chargées de l'infrastructure effectuent chaque jour.
Enfin, nous pouvons créer nos applications et nos outils internes pour tirer le meilleur parti des offres packagées de la plateforme cloud que nous avons choisie (cloud-native). En général, c'est le coût de conversion le plus élevé en raison des changements requis dans les applications et les outils internes de l'entreprise. Le revers de ce coût est qu'il est aussi le plus efficace sur la plateforme car nous le mettons en œuvre directement en ligne avec l'optimisation de la plateforme.
En fin de compte, l'approche adoptée par chaque entreprise sera déterminée par ses besoins, ses budgets et ses compétences internes. Nous sommes convaincus qu'il n'y a pas de solution miracle pour changer la technologie et les processus au sein d'une entreprise. Il existe cependant des outils, des cadres et des pratiques communs qui aident à trouver cette approche.
Cartographier les risques et comment les gérer ?
Il n'y a pas de recette miracle pour réussir une migration vers le cloud, mais on nous demande souvent comment faire pour réussir. Nous nous penchons continuellement sur les solutions du passé et sur la manière de les améliorer. Pour ce faire, il faut savoir où se trouvent les risques et les gérer correctement. Nous allons nous plonger dans quelques exemples d'adoption du cloud, de transformation numérique et de changement d'infrastructure. Nous allons passer des premiers utilisateurs du cloud à des mises en œuvre plus récentes.
En 2012, nous avons travaillé avec une organisation à but non lucratif pour adopter une infrastructure en nuage et relier plusieurs parties différentes de leurs systèmes opérationnels. Le risque principal pour eux était un système non maintenable, et le risque pour nous était d'essayer d'en faire tellement que cela détruirait le retour sur investissement (ROI) de la migration. Une fois le travail terminé, le système a remplacé avec succès leur infrastructure sur site, qui était un mélange entre le déplacement d'applications existantes pour les intégrer dans le nuage et l'exploitation de certains services de plateforme. Comme le montre le diagramme ci-contre, ce système repose sur de multiples interactions entre ces composants. Ces connexions doivent être maintenues et mises à jour, mais jusqu'à présent, les coûts de maintenance n'ont pas justifié l'adaptation de la plateforme sous-jacente. Même en tant qu'adopteur précoce de l'espace "cloud", l'entreprise a réussi à trouver un moyen terme en matière de gestion et de valeur ajoutée de la conversion.
Dans l'espace cloud-native, nous avons travaillé à l'opérationnalisation de l'analyse des données et de l'apprentissage automatique pour détecter les fraudes dans le cadre du traitement des demandes d'indemnisation. Les risques pour le client étaient des conclusions non valides et trop lentes à changer, tandis que le risque pour nous était de ne pas disposer d'une solution d'ingénierie des données suffisamment robuste. L'analyse était auparavant un processus moins robuste et plus manuel, et en passant à un processus numérique, nous pouvons appliquer plusieurs services en nuage. La mise en œuvre a été réalisée en mode "cloud-native" afin d'intégrer en profondeur plusieurs outils et d'économiser les coûts de construction et de maintenance de la plateforme. Le résultat global a été une détection et une prévention plus précises de la fraude grâce à l'application de ce système.
Au cours de l'année écoulée, nous avons travaillé avec de nombreuses entreprises du secteur de la santé et des sciences de la vie pour mettre à jour l'infrastructure afin de faire face à l'augmentation du volume causée par la pandémie de COVID-19. L'année dernière, le risque le plus important pour les clients du secteur de la santé a été l'incapacité à s'adapter à une demande massive tout en répondant à des besoins changeants. Pour nous, le risque le plus important a été la précipitation à respecter les délais et les demandes des clients, ce qui a pu créer des problèmes de sécurité et de protection de la vie privée. Nous avons par exemple travaillé avec un groupe de télésanté pour faire face à une augmentation de plus de 8 fois le volume de ses services. Nous avons pu accélérer une feuille de route et réaliser la migration de la plateforme dans la moitié du temps initialement prévu en tirant parti d'un mélange d'infrastructure spécifique à la plateforme et de conteneurisation. Nous avons pu faire tout cela tout en maintenant la conformité HIPAA et SOC 2 ainsi que la certification HITRUST. Au-delà de la sécurité et de la protection des données nécessaires pour ce type d'informations, nous avons également été en mesure de gérer la migration de la plateforme en respectant des accords de niveau de service stricts en matière de temps d'arrêt.
Vous en voulez plus ?
Nous espérons que l'exploration de ces trois exemples, à des époques, des technologies et des fournisseurs de cloud computing très différents, a contribué à encadrer l'évaluation des outils et des approches du cloud computing et du numérique. Si vous avez lu cet article et que vous avez d'autres questions, nous comprenons qu'il s'agit d'un vaste espace et qu'il y a de nombreuses façons de réussir ou d'échouer. Un seul article ne suffira pas pour naviguer dans l'océan des possibilités.
N'hésitez pas à nous contacter et nous répondrons à vos questions. Notre équipe procède fréquemment à des évaluations de la migration vers le cloud. Si vous êtes aux États-Unis, vous pouvez envoyer un courriel à l'adresse suivante Sales@improving.com en mentionnant cet article, nous vous proposerons gratuitement une session d'évaluation/planification de 90 minutes pour votre organisation.
